Olya était un peu plus calme. Elle était dans l’avion qui la conduisait à Edimbourg. Elle tripotait son téléphone et appuya finalement sur la touche d’envoi.
A San Francisco, Cordélia lui avait parlé. C’était chez elles, dans leur intimité. Cordelia avait expliqué que des numéros étaient tombés. Olya avait regardé et comme le redoutait Cordélia, elle avait choisi d’aller à Edimbourg pour s’occuper de l’affaire Greta Thunberg. Olya fanfaronnait car elle allait rencontrer l’icone écolo et certainement passer à la télévision. Devant Cordélia, elle posait de manière sexy.
Mais Cordélia pensait à autre chose. Elle fit venir à ses cotés son épouse qui sentait que quelque chose clochait. Cordélia lui expliqua. La Machine disait que si Olya allait à Edimbourg, elle mourrait. Cela fit sourire Olya… N’importe quoi. Elle allait sauver la gamine ou l’empêcher de nuire et elle reviendrait embrasser sa femme qui aurait préparé une bonne… pizza à emporter. Mais cela ne faisait pas rire Cordélia. Elle avait des solutions : quelqu’un d’autre pouvait y aller, quelqu’un pouvait s’occuper de l’affaire. Olya prit son visage et l’embrassa. Non, personne ne pouvait y aller. Elle prit Cordélia par la main et la conduisit jusqu’au clavier. Elle lui demanda de questionner sa machine.
Les réponses furent catégoriques : si Olya n’y allait pas, il y avait quelques pourcents pour que Greta meure ou tue quelqu’un. Seule la présence d’Olya pouvait l’empêcher à 100%. La messe était dite, dit Olya.
La nuit fut compliquée, mais Olya savait détendre son épouse. Au petit matin, Olya vit Cordélia préparer sa valise. Elle sourit et secoua la tête. Que faisait Cordélia ? Elle voulait l’accompagner ? Hors de question. Comment Olya pourrait être concentrée sur sa mission si Cordélia était là ? Non, c’était la pire des mauvaises idées, et ELLE ne saurait dire si Cordélia allait mourir. En fait non, Olya supposa que Cordélia allait survivre et que c’est ce qui allait provoquer sa mort. Alors non, elle restait ici. Olya lui fit promettre.
Cordélia jura, mais avait peur. Olya lui demanda de lui faire confiance et lui promit de revenir. Une machine ne pouvait décider de sa vie ou de sa mort.
Olya quitta sa femme après un dernier moment intime. Dès que Olya ferma la porte, Cordélia passa un appel. Elle avait juré de ne pas venir, mais elle pouvait envoyer quelqu’un pour veiller sur la femme qu’elle aimait. C’est ainsi qu’elle appela Sameen Shaw.
Olya était en colère et celle ci s’exprima.
Dès qu’elle croisait une caméra, elle adressait un doigt à la Machine. Comment avait elle pu tout dire à Cordélia. Elle était inquiètes, pour rien. Olya savait qu’elle risquait sa vie et elle s’en moquait. Quand est ce qu’elle avait hésité pour sauver quelqu’un ? Jamais. Elle savait qu’elle risquait sa vie et ne reculait pas. Nombre de fois elle avait faillit mourir et toujours on l’avait sauvé. Cette fois encore, quelqu’un serait là. Elle en était sure. C’était son destin.
Après quelques heures de voyage, Olya commençait à se calmer et à se dire que le destin devait quelques fois avoir un coup de pouce. Elle composa un sms. Il fallut attendre l’arrivée à Edimbourg pour que le sms parte, le téléphone ayant retrouvé le réseau.
« Morgan, je suis à Edimbourg, je dois sauver ou tuer Greta Thunberg. Mais le hic, c’est que ELLE (tu sais qui) dit que je vais mourir. N’importe quoi, ELLE déconne. Mais si t’as rien à faire, et que tu passes par là… Ca fait longtemps que tu m’as pas sauvé les fesses, alors si elles te tentent toujours… bisou (et plus car affinités). »
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Les paroles de Cordelia ont au moins fait réfléchir Olya. Je serai évidement présente pour l’aider, la secourir et bien entendu, il y aura des affinités. Il ne peut en être autrement.
Cordélia ne peut la forcer à rester avec elle. Elle veut que l’on sauve ces gens, mais elle aura peur. Cordélia a confiance en Sameen Shaw pour aider Olya.
Olya ne peut pas ne pas y aller. Mais elle sait qu’effectivement, si Elle le dit, alors elle risque sa vie. Mais elle a confiance en Morgan qui lui a toujours sauvé la vie. Cette fois ci encore, elle ne voit pas de raison. Puis ce sera une occasion pour les deux femmes de partager un moment.