Noone : demander l’Ubiquité.



Noone Athem (Jamie Chung)

Isabelle avait ce pouvoir et Noone avait été heureuse pour sa femme. Isabelle était merveilleuse, car elle était déçue de ne pouvoir partager cela avec elle, mais Noone comprenait. Puis elle ne voyait pas l’utilité de ce don.

Puis il y avait eu Eléonora. La culpabilité de Noone avait été forte et elle savait qu’elle n’avait pas le choix. Enfin si, elle avait le choix. Laisser Eléonora dans l’ignorance de qui elle était, rester peut être auprès d’elle car elle avait perdu son fils, et l’accompagner vers la mort.

L’autre solution était de la rajeunir, de lui donner l’immortalité et de vivre avec elle une belle vie. Le choix était simple pour Noone et elle ne se voyait de toute façon surement pas dire à Isabelle qu’elle allait laisser Eléonora mourir. Non, elle devait avoir l’Ubiquité elle aussi.

Noone savait donc qu’elle devait avoir ce don et elle n’était pas naïve. Le fait que les retrouvailles se fasse aussi prés de la découverte par Isabelle de l’Ubiquité n’était pas un hasard. Il était évident que Noone était sur le chemin pour avoir accès à ce don, d’une manière ou d’une autre. Mais la question que se posait Noone, c’était comment. Car Isabelle avait eu ce don en allant voir Amber. Noone ne se voyait certainement pas aller la voir, cela ne rimait à rien, Amber n’était pas son amante. Enfin si, mais les sentiments entre les deux femmes étaient totalement différentes.

Noone chercha quelques temps, en fait non, pas très longtemps. Elle avait prié Gaïa, et elle décida de l’attendre. Noone ne comptait pas l’attendre dans sa maison, non elle décida de sortir et de l’attendre dans la seule situation propice à sa venue. Elle allait être elle même, elle allait sortir et séduire.

Noone s’amusait et cherchait une femme à séduire. Il y en avait des tas, des dizaines, mais Noone pour le moment papillonnait, cherchant celle qui saurait en fait pour la nuit, lui faire oublier son coeur, son Eléonora.

Elle la vit…

Louise Simonin (Pauline Étienne)

Noone la trouva si belle. Elle l’aborda, elle ne voulait pas que quiconque la touche, lui parle avant. Elle se retrouvait Noone, la prédatrice. Elle la voulait.

Elle s’appelait Louise et elle était étudiante en beaux arts. Elle voulait être peintre. Non, elle ne voulait pas être infographiste, elle ne voulait pas utiliser un ordinateur pour peindre. Elle voulait peindre, à l’ancienne. Avec un rire cristallin, elle dit à Noone que sa première amante lui avait donné le gout de la peinture. Elle avait posée nue pour elle et Louise avait adoré la peindre. Elle était partie…

Le courant passa tout de suite entre les deux femmes et Noone hésitait entre son désir de la ramener chez elle et l’envie de passer le plus de temps à flirter. Ce fut Louise qui la prit par la main à un moment et qui lui dit simplement qu’elle avait envie de partir.

La nuit fut exceptionnelle pour Noone et pour Louise. Elle avait avoué à Noone avant de s’endormir qu’elle n’avait jamais eu une amante comme elle. Elle s’était ensuite blottie dans ses bras pour s’endormir. Noone avait longtemps veillé et avait fini par s’endormir. Et lorsqu’elle ouvrit les yeux, Louise lui caressait les cheveux en la regardant. Noone le savait, c’était Gaïa.

La première question de Noone fut « pourquoi elle ? ». « Parce qu’elle te plait, répondit Gaïa ». C’était tellement évident. Noone l’embrassa. Elle avait une demande. Gaïa le savait, mais elle laissa sa petite chatte demander. Alors Noone demanda à avoir l’Ubiquité. En fait, Noone ne doutait pas, mais alors qu’elle était sure d’elle même au début, elle enchaina les paroles, les phrases. Son cœur s’emballa jusqu’à ce qu’elle pleure. Elle voulait tellement, pas l’Ubiquité, mais pouvoir vivre avec une femme qu’elle aimait. Et elle ressentait cet amour en demandant de cette manière.

Gaïa la prit dans ses bras, la consola et lui dit que bien sur, elle allait avoir l’Ubiquité. Et elle vivrait de belles vies avec les personnes qu’elle aimait.

Noone sourit, car elle avait avec elle une personne qu’elle aimait. Enfin, deux, dit elle en embrassant Gaïa/Louise. Gaîa la fit taire d’un baiser prolongé. Samine était vraiment différente de Tal…

Une réflexion sur “Noone : demander l’Ubiquité.

  1. Il était évident qu’elle ait ce don. Il ne pouvait en être autrement.
    Pour ma part, ce qui m’attristait était d’avoir ce don pour toutes les personnes que j’aime mais pas pour mon amour. C’était étonnant mais il y avait un plan de la part de Gaia c’était évident. Noone s’en doutait, moi aussi mais je suis moins patiente en fait.
    En tout cas je suis contente que tout se passe pour le mieux. Noone va avoir ce don et je suis là aux anges. Nous allons pouvoir avoir des vies ensemble. Que du bonheur.

Laisser un commentaire