Gabriel : sauvé ! Enfin, presque


Gabriel Basso

Gabriel était en sécurité maintenant. Enfin, il ne savait pas comment expliquer, comment dire, mais oui, il avait été libéré.

Il avait souffert, mais il était libre maintenant. Il ne savait pas encore comment faire le point sur tout ce qui lui était arrivé. C’était si compliqué.

Alix Vargas (Chelsea Gilligan)

Alix l’avait sauvé. Il était prisonnier et elle était venu, passant par la fenetre, pour le délivrer. Traumatisé, il avait tenté de la blesser, la prenant pour une ennemie. Mais elle était plus forte et elle l’avait pris dans ses bras. Il était tellement heureux. Ils étaient ressortis et elle l’avait laissé en sécurité avec une personne.

Mais Il voulait aller se venger, aller tuer ceux qui l’avaient torturé. Enfin, il ne voulait pas la laisser seule. Il devait être là. Et Emilie le comprit, c’était dans l’esprit de Gabriel, sa place. Elle le laissa faire, veillant.

Il entra dans la pièce ou Alix se battait contre Jo et d’autres hommes. Elle se battait bien, mieux que lui sans aucun doute. Gabriel sortit une arme et tira. Il voulait tuer Jo. Il tira, plusieurs fois. Emilie lui dira plus tard qu’il aurait pu toucher Alix, mais il ne pensait pas à cela. Il voulait le tuer. Il le toucha, mais il ne le tua pas. En fait, il voulait, mais Alix était là. Elle lui dit de ne pas le faire. L’aurait il fait ?

Puis il y eut la suite. Alix était en fait une agente, pas une analyste. Mais de cela, ils parleraient plus tard. En fait, il y avait une mission et Alix devait découvrir ce que faisait Poulain. Alix la suivit, il voulait aller jusqu’au bout. Il était hors de question d’abandonner maintenant.

Gabriel ne pouvait que suivre Alix, il n’était pas capable d’autre chose, mais il le fit bien. Ils s’infiltrèrent sur un navire et se retrouvèrent à se battre. Alix contre Piu Piu et Gabriel contre Poulain. Ils remportèrent leurs combats, mais au même moment, Piu Piu tomba dans la soute du navire et Poulain aussi. Alix et lui les rattrapèrent.

Pour Gabriel, c’était un réflexe. Alix lui avait parlé de son envie de tous les tuer. Il n’était pas comme cela. C’était vrai, il ne pouvait se résoudre à le tuer. Il en avait envie, mais Alix avait raison, il n’était pas un tueur. Il voulait le sauver, mais l’injection de sa montre arrêta de faire son effet, à ce moment là et il n’eut plus la force de le tenir. Poulain s’écrasa plus bas. Pendant ce temps, Piu Piu, décida de trancher le bras d’Alix plutôt que d’accepter son aide. C’était dans sa nature et elle périt de la même manière.

Tout était fini…

Enfin non, c’était le commencement…

Alix et Gabriel devaient se parler, se dire les choses.

Alix le ramena à la maison. Il avait besoin de soins physiques, mais aussi psychologiques. Les premiers furent assez facile à appliquer. Pour les seconds, Gabriel choisit d’aller voir une psychologue.

Gabriel avoua à Alix la raison de son invitation, il voulait devenir agent, de faire des choses. Mais il n’était certainement pas à la hauteur.

Alix lui avoua qu’elle était elle aussi une agente, mais une agente de terrain. Gabriel ne pouvait que s’en féliciter, elle l’avait sauvé. Mais il ne savait pas ou il en était.

Le premier soir, Alix hésita à venir au lit avec lui. Il en fut à la fois touché et blessé. Car Alix savait ! Cette garce de Piu Piu lui avait dit, dit que son petit copain était un « PD », qu’il avait aimé se faire enculer par Jo. Le pire était vraiment que Gabriel ne voulait pas parler de cela, il ne pouvait pas, c’était tellement humiliant, c’était un tel traumatisme…

Gabriel avait l’impression de se noyer, de ne vouloir rien faire, de ne pas pouvoir respirer, de peur de se noyer pour de bon. Il ne savait plus ou il en était et la demande d’Alix le mortifiait. Car oui, il avait envie de ses bras, pour le réconforter, mais il avait peur d’y être, de ne rien ressentir. Surtout, il avait peur de son jugement. C’était terrible, car il n’aurait jamais pensé que cela lui arrive un jour. Alix avait faillit se faire violer un jour par son meilleur ami et il l’avait défendu, mais Gabriel n’arrivait pas à se dire que c’était la même situation. Non, il était un homme, et cela ne devait pas lui arriver. Il avait été brisé.

Mais la question qu’il se posait par dessus tout, était la suivante : était il encore un homme ?

2 réflexions sur “Gabriel : sauvé ! Enfin, presque

  1. Gabriel a subi des atrocités par des personnes dénuées d’humanité. Il va devoir se reconstruire et je serai là pour lui même si je sais que ça va prendre du temps. Et ce sera à son rythme.
    En tout cas, je l’aime et je veux tout faire pour qu’il puisse retrouver sa dignité. Mais il n’a pas à avoir de soucis il est bien un homme et ça personne ne peut le mettre en doute.

    • Tu es là et c’est important. Mais tu es sa copine, et il ne veut pas tout te dire, tout te faire assumer. Il ne veux pas que votre relation ne soit que cela, que tu partages toute sa douleur, toutes ses peurs. Il veut que tu sois là uniquement parce que tu l’aimes.
      Alors il peut te dire certaines choses, partager certaines choses, mais ce sera long.
      Heureusement, il sera entouré…

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