Drew : une nouvelle chance ?


André Lusson « Drew »
(Drew Lipson)

Drew n’était pas son nom, mais c’était de fait son nouveau nom, celui auquel il répondait. Car Drew avait laissé son passé derrière lui… Enfin presque…

Drew était né à Bayonne, en France, sous le patronyme de André Lusson. Sa famille habitait un HLM dans une cité calme. Il n’avait pas eu à se plaindre d’une enfance difficile. Il n’y avait pas trop de drogue, pas trop de violence. Ses professeurs n’avaient rien à dire sur André, il était un élève moyen. Il travaillait, ne causait pas de problèmes, mais il était clair qu’il ne se destinait pas aux études.

André choisit de faire un travail manuel. Son père était maçon, et il se destina à la menuiserie. Il fit le compagnonnage, ayant été refusé dans un cursus classique. En effet, il avait beaucoup de mal avec l’éducation traditionnelle. Il se retrouvait dans un carcan qu’il ne supportait pas. En fait, ce n’était pas l’autorité avec laquelle il avait du mal, c’était avec le fait qu’il ne voyait pas l’utilité de tout cela.

Le compagnonnage se passa très bien, il était un élève attentif et travailleur.

André trouva ensuite du travail, mais ce fut difficile pour lui de la garder. Travailler pour lui dans une entreprise tenait de la gageure. Il ne supportait pas les ordres idiots et dans une entreprise, il y en avait des tas. Alors André trouva la solution, il se mit à son compte. Il exécutait des petits travaux, chez l’habitant. Il était ce qu’on appelait auto-entrepreneur.

Ses parents décédèrent dans un accident de voiture. Ce fut le moment ou il partit. En effet, ses parents n’avaient aucune possession et il fut marqué par le fait que le bailleur social lui demande de déménager les possessions de ses parents en quelques jours. Il mit tout en vente, il partit.

C’est alors qu’il avait trente trois ans qu’il y eut un changement majeur dans sa vie. Il avait un travail, il était compétent, ses clients étaient satisfaits, il payait ses impots, des charges, il logeait soit dans des foyers, soit dans son camion.

Lors d’une fête de village, alors qu’il venait de finir un chantier, il rencontra une jeune femme, Carine. Elle était en marge de la société, elle travaillait sur les marché, vendant ses créations. Elle fabriquait des bijoux en verrerie. Elle vivait dans une petite bergerie, elle vendait aussi des fromages.

Carine Robert (Cailyn Rice)

Carine vivait completement en dehors de la société, elle n’avait jamais trouvé sa place dans la société, mais elle vivait tranquillement dans sa campagne. Elle vit bien André, et elle joua à le séduire, jouant à se cacher pour voir si il l’aborderait. Il la chercha, il la trouva ce soir là. Cela aurait pu être une aventure d’un samedi soir, cela fut le grand amour. André posa son camion dans sa bergerie et ne la quitta plus. Ensemble, ils révaient de futur, de voyages, d’avenir, d’histoires folles. Il serait Drew, elle serait Cailyn et ils vivraient dans un grand pays avec aucune barrière…

En revenant un soir, André trouva Carine étendue dans leur petite maison. Elle avait fait un malaise. Il l’emmena à l’hôpital. On lui diagnostiqua un cancer. André demanda à ce qu’elle soit soignée. Il avait foi dans le système, il avait cotisé, il avait une assurance, alors on devait la soigner. Mais ce fut compliqué. Elle avait une assurance oui, mais les chimiothérapies les plus efficaces étaient payantes, il ne restait que des traitements surchargés de patients. Elle en commença une, fut très malade et abandonna. De toute, façon, elle n’avait que peu de chance de survivre, avait dit le médecin débordé.

Carine lui expliqua qu’elle voulait profiter de ses derniers jours. Il finit par accepter.

Cela révolta André, il voulait qu’elle se batte, il voulait se battre avec elle. Mais il l’aimait et il l’accompagna tout le temps de sa maladie. Elle finit par mourir, dans la petite bergerie, dans ses bras. Il était dévasté.

Il en voulait à cette société. Il avait toujours été un citoyen respectueux. Il payait ses impots, il n’avait jamais eu de pv, il respectait les autres et voilà comment la société le remerçiait. Il enterra Carine près de ses moutons et il partit.

C’est lors de ses déplacements qu’il rencontra des motards. Ils partageaient la même vision de la société et Drew décida de tout plaquer et de devenir membre du club des Gremium. Il en n’avait plus rien à faire de cette société. Il devint un bon petit soldat du gang, n’hésitant plus à exprimer violemment sa révolte.

C’est en tant que motard qu’il rencontra Angela. Elle le fit rire car elle était une bourgeoise qui voulait se donner des sensations fortes. Il en riait au départ, mais il la sentit sincère et gentille. Surtout, elle était folle. Il participait à une partie de poker et elle défiait tout le monde, comme si elle ne craignait rien. Puis vint le dernier coup. Il avait la meilleure main possible Serge Ayoub fit tapis, Angela le toisa et lui dit qu’elle faisait tapis mais qu’elle voulait jouer la moto de Ayoub. Elle était folle, elle le défiait. Ayoub rit en disait qu’elle n’avait rien qui valait sa moto. Angela le regarda et lui dit qu’elle se jouait elle. Cette fille défiait le chef et il ne pouvait refuser, il aurait été humilié. Mais Drew avait un problème. Il pouvait faire tapis et gagner. Mais que ferait il ? Il allait gagner la moto du chef et cela ne posait pas de soucis, il lui donnerait. Mais il ne pouvait pas jouer pour la posséder elle. Il se coucha. Elle gagna…

Angela parada et dans la soirée, elle vint le voir pour le narguer. Il lui dit qu’elle était folle, qu’il aurait pu gagner. Elle joua encore, disant qu’elle était certaine de gagner. Il lui donna le jeu qu’il avait. Il ne sait pas si elle le crut, mais cela la calma. Elle lui demanda pourquoi il avait lâché la victoire. Il croyait qu’elle jouait, qu’elle voulait vivre des choses. Elle voulait des sensations fortes, elle devait aller ailleurs. Elle n’était pas à sa place ici. Il le lui dit et elle lui dit que peut être que lui non plus. Ils devinrent amants.

Drew lui dit le lendemain matin qu’elle devait partir, qu’elle ne devait surtout pas fréquenter les sœurs O’Keefe. Elles étaient condamnées.

En fait, c’était la première femme qu’il respectait. Mais elle partit. En fait, il aurait aimé qu’elle reste, il aurait pu passer à autre chose. Lui restait avec les Gremiums, il ne voyait pas d’autre vie. Sauf que lorsque Ayoub donna ses ordres pour aller tuer les Black Widows, il se rappela Angela, il se rappela Carine. Après sa mort, il avait pensé à se suicider pour la rejoindre. Mais si il se suicidait, alors certainement, il irait en enfer et ne la verrait plus jamais. Mais là, il pouvait donner sa vie pour une bonne cause. Alors il s’opposa à Ayoub.

Il ne sut pas comment, mais il survécu à cette confrontation. Charlie lui proposa d’intégrer les Sons Of Anarchy et il accepta. Il ne savait pas ou le conduirait sa route, mais il avait regagné l’estime de lui.

4 réflexions sur “Drew : une nouvelle chance ?

  1. Une histoire compliquée mais il a intégré le gremium pour de mauvaises raisons au final selon explication. Il est plus perdu que xénophobe. Et ça me convient pour éventuellement la suite.
    en tout cas Angela va devoir le gérer ou l’oublier c’est comme elle veut. mais ça c’est son histoire et je sais qu’elle sera bien guidée ou conseillée par Mia. Maintenant je peux toujours etre une oreille attentive si elle le souhaite. Je serai toujours là pour elle.
    En tout cas Charlie le prend sous son aile et c’est parfait. Un futur soldat pour la ligue ? A voir. Nous le testerons pour savoir mais il faut qu’il trouve un sens à sa vie et nous pouvons l’aider pour cela.

    • Il a rejoint ce club de biker comme tu le dis pour de mauvaises raisons. Il n’a en fait aucune raison de vivre autrement, il ne veut plus de cette société. Il est mur pour la Ligue, dira Jack. Mais oui, tu as raison, il fait qu’il trouve un sens à sa vie. Il va aider Charlie sur cette affaire.

      Angela va devoir faire des choix dans sa vie…

  2. En tout cas il a trouvé une famille et nous allons lui donner un sens à sa vie. C’est ça aussi la ligue. Il a fait ses preuves pour y rentrer. Il va falloir que nous discutions.

Laisser un commentaire